Les journaux parlent aussi des spectacles suivants (archives) :
Le Rire de Rabelais
Une nuit à Montmartre au Lapin à Gill
MA révolution de 1830
Le Bonheur est dans le pré
Elle est là
Éclats
Quand j'étais Goethe
NOS CHOIX ÉTOILÉS
Le Rire de Rabelais ***
Nouvelle reprise pour le repas-spectacle du Théâtre-Poème (...) choix de textes d'Émile Lanc, mise en scène d'Yves Bical, avec Luc Vandermaelen, Joachim Defgnée, Philippe Derlet qui donne au «Rire de Rabelais» une étrange actualité. Entre fous rires et sursauts d'effroi devant l'audace du vocabulaire et de la pensée, les convives-spectateurs remettent en question le monde d'aujourd'hui. S'y précipiter. (L.N.)
Bruxelles, Théâtre-Poème, du 28 au 30 juin. Tél.: 02.538.63.58.
© La Libre Belgique 2006
Une nuit à Montmartre au Lapin à Gill (Cabaret)
MA révolution de 1830 (Dumas)
Le Bonheur est dans le pré (Horace & Virgile)
Laissez parler Horace! Ecoutez Virgile!
A l'avant-scène, un joli lutrin doré porte un petit livre écrit en latin. Une voix d'enfant le lit, ânonnant les phrases. Et puis, le texte bouge, éclate sur scène, en français, avec trois comédiens infatigables, Fabienne Crommelynck, Philippe Derlet, Luc Vandermaelen. Ils changent de voix, d'attitudes, de costumes, de personnages. Avec les décors (trois tables géantes) qu'ils brinquebalent dans tous les sens. La petite voix d'enfant, comme un fragile miracle, revient de temps en temps avec le texte latin. Ingénieuse, subtile et joyeuse mise en scène de Sue Blackwell, sur un choix de textes de Cécile Bogaert. De quoi relancer la démarche philosophique et poétique d'Horace et de Virgile. En tout ce qui nous fait rire, frémir, songer...
© Luc Norin, La Libre Belgique (20 oct. 2003).
Quand la littérature se fait entendre
Avec plus de trente années d'existence au compteur, le Théâtre-Poème mené par Monique Dorsel poursuit son parcours hors mode et hors norme. A cheval entre théâtre et littérature, il entend faire découvrir de grands auteurs de chez nous et d'ailleurs, par la voix et le jeu des comédiens. (...)
Autre duo ensuite avec Horace et Virgile dans un ensemble de textes sur l'amour, l'humour et le bonheur.
© Jean-Marie Wynants, Le Soir (13 sept. 2003).
Elle est là (Nathalie Sarraute)
Éclats (Catherine Anne)
Xavier Dumont monte « Éclats », de Catherine Anne
La musique des tourbillons intérieurs
Derrière le mot «éclat», on peut imaginer le rouge qui monte aux joues, les couleurs qu'on jette sur une toile pour dévider ce qu'on a sur le cœur, la voix qui soudain trahit la colère, un objet précieux qui vole en morceaux... Derrière «Éclats», Catherine Anne raconte, par bribes, la vie de trois couples : l'amitié, la peur, l'amour qui fait entrer en collision six personnes aux parcours douloureux, mais finalement ordinaires.
Paul, qui noie la difficulté dans une insouciance permanente et surfaite; son jeune frère Alix, qui ne peut faire le deuil de sa mère trop tôt disparue; Marthe, paralysée par ses crises de dédoublement; Camille, l'éternelle amie de l'ombre; Lajos, perpétuel émigré, et Lise, jeune fille à la détermination douce et rassurante.
Après avoir travaillé plusieurs années dans le domaine de la théâtrothérapie, Xavier Dumont souhaitait, avec cette pièce, combattre les clichés qui tournent autour de la maladie mentale, prouver que nul n'est à l'abri d'une déroute lente ou inopinée. Procédant par touches impressionnistes, Catherine Anne ne nous fait entendre que petit à petit les tourbillons intérieurs de ses personnages, préférant d'abord nous bercer au rythme d'une musique anodine. Délicate, la pièce a toutefois le défaut d'enchaîner trop d'épisodes. Faiblesse accentuée par la mise en scène sobre mais minimaliste de Xavier Dumont. Systématisant les entrées et sorties des protagonistes, l'énergie d'«Éclats» s'essouffle avec le temps, multipliant les fins possibles.
Il n'empêche qu'au fil du spectacle les acteurs affirment leurs personnages, leur donnant peu à peu vie et sensibilité. En particulier, Cécile Florin, frémissante Camille; Catherine Swartenbroekx, portant plutôt bien sur ses frêles épaules le rôle difficile de Marthe et Raphaëlle Bruneau, incarnant une Lise tout à fait convaincante. On ne peut hélas ! en dire autant de Viviane Collet, composant une mère angoissée, visiblement hors ton. Une raideur qui contamine aussi un Yannic Batifoulier trop linéaire. En revanche, Pascal Garan livre un Lajos revigorant et Philippe Derlet un Alix finalement attachant.
Comportant les défauts d'une première mise en scène, « Éclats » en possède aussi l'élan, la volonté de nous encourager à poser un regard plus tolérant sur les autres.
© Christelle Prouvost, Le Soir (Mardi 17 sept. 1996).
« Éclats », au Centre culturel d'Anderlecht, jusqu'au 22 septembre.
Redirection vers la distribution et le texte de Jean Bernier
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Au théâtre, en comédien ou acteur, comme lecteur, avec des spectacles d'animations, de cirque... Philippe Derlet se presse ou se dépêche !